lundi 14 janvier 2013

Les 500 de Matthew Quirk

La presse anglo-saxonne le situe entre John Grisham et Robert Ludlum… Je n'irais pas jusque-là ! Cependant, "Les 500" est un premier livre largement bien meilleur que nombre de énième roman d'auteurs connus et bien moins inspirés.

Ajoutons à cela, que le jeune auteur prodige est né en 1981… Un bébé donc ! Mais un bébé capable de produire un livre super bien construit, avec du style, une classe littéraire certaine. En plus, il y a du "fond" dans ce roman, du sentiment humain, de la peine, de la souffrance psychologique, bref de l'empathie…

Quand on plonge tête la première dans l'histoire, tout se tient. Les incidents, le suivi de faits, les rencontres, les explications. Et on veut absolument savoir la fin …

Alors, si c'est si génial que cela, pourquoi n'irais-je pas jusqu'à saluer dans la même direction que la presse américaine ?
Par esprit de contradiction !?
Non.

Tout simplement parce que j'ai l'impression de lire "La Firme" de John Grisham et que ça me gêne un peu aux entournures.
Ensuite parce qu'à force de faire courir son héros, de le faire sauter des toits, plonger dans l'eau glacée du Potomac, se faire ouvrir le torse au scalpel, s'enfoncer une écharde de 30 centimètres dans la cuisse et de continuer à courir comme un lapin de garenne, je vois un gamin qui joue avec ses jouets après avoir vu en boucle les films de Bruce Willis, Schwarzy et Rambo.

Ce n'est pas déplaisant, d'autant que, je le disais, le livre est rempli de bonnes choses…

Disons que j'attends le deuxième à paraître bientôt…

Judith Lossmann

Les 500 de Matthew Quirk aux éditions cherche midi éditeur.