vendredi 17 octobre 2014

LA FAISEUSE D’ANGES de Camilla Läckberg

Ils ont perdu leur fils dans des circonstances difficiles. Pour tenter de faire son deuil, Ebba accompagnée de son mari, revient sur les traces de son passé sur l’île de Valö, là où âgée de quelques mois, tenant à peine debout, elle a assisté à un drame qui a anéanti sa famille. Alors qu’ils espèrent trouver la paix, un incendie criminel, visant sans doute à effacer des traces, va alimenter les imaginations et provoquer une enquête dont les résultats vont éclairer d’un jour tout à fait nouveau, les conclusions de celle menée en 1974.

La faiseuse d’anges - © littéroscope La Vie Est Belle Voyages


L’auteure nous promène dans des histoires familiales qui se heurtent et dont les schémas se reproduisent alors que les protagonistes ne savent rien les uns des autres. Avec un certain culot - fort appréciable, Camilla Läckberg, donne un rôle à Goering, le bras séculier d’Hitler.

Enfin, les adolescents aux hormones surexcitées, présents sur les lieux du drame en 1974, sont devenus des hommes. Aucun n’a vraiment bien tourné. Aucun n’est réellement un homme bien. Seule, la vérité leur donnera, peut-être, une légitimité. Mais à quels risques ? Dans cette part d’ombre, quelle est la part de leur responsabilité commune. Qu’ont-ils à cacher ?

Au travers des yeux d’Erica, romancière et épouse de l’inspecteur en charge de l’enquête, le lecteur se promène sur un fil du temps de 1908 à nos jours.

Ce que j’en pense.
Camilla L äckberg a ses fans. Je la découvre pour la première fois. Dans un style efficace et une jolie plume, elle conduit ses lecteurs là où bon lui semble. C’est déjà beaucoup. La faiseuse d’ange est un excellent roman dont on veut absolument savoir la fin… suffisamment ingénieuse pour ne pas être prévisible trop tôt.


La faiseuse d’anges de Camilla Läckberg chez Actes Sud Noir