La faiseuse d’anges - © littéroscope La Vie Est Belle Voyages |
L’auteure nous promène dans des histoires familiales qui se heurtent et dont les schémas se reproduisent alors que les protagonistes ne savent rien les uns des autres. Avec un certain culot - fort appréciable, Camilla Läckberg, donne un rôle à Goering, le bras séculier d’Hitler.
Enfin, les adolescents aux hormones surexcitées, présents sur les lieux du drame en 1974, sont devenus des hommes. Aucun n’a vraiment bien tourné. Aucun n’est réellement un homme bien. Seule, la vérité leur donnera, peut-être, une légitimité. Mais à quels risques ? Dans cette part d’ombre, quelle est la part de leur responsabilité commune. Qu’ont-ils à cacher ?
Au travers des yeux d’Erica, romancière et épouse de l’inspecteur en charge de l’enquête, le lecteur se promène sur un fil du temps de 1908 à nos jours.
Ce que j’en pense.
Camilla L äckberg a ses fans. Je la découvre pour la première fois. Dans un style efficace et une jolie plume, elle conduit ses lecteurs là où bon lui semble. C’est déjà beaucoup. La faiseuse d’ange est un excellent roman dont on veut absolument savoir la fin… suffisamment ingénieuse pour ne pas être prévisible trop tôt.
La faiseuse d’anges de Camilla Läckberg chez Actes Sud Noir