mardi 29 juillet 2008

LE MAITRE DES NOMS


Un premier roman extrêmement bien construit. Vivement le prochain… 

Paris, 2045. La vie de la société est régie par Gorgone, un réseau informatique ultra sophistiqué dont les milliards de ramifications, en fibres optiques, s'insinuent absolument partout, même sous la peau des citoyens. Une "solution risque zéro", née des crises sécuritaires des décades précédents et globalement très bien acceptée par la population, qui, à son habitude, ne se pose que peu de questions et vaque à ses occupations quotidiennes… Ainsi la vie passe-t-elle ! 
Jusqu'au jour où Anne Ripley, haut fonctionnaire, formatée aux roueries de Gorgone, trouve un carnet dans le métro. Elle y découvre l'étrange confession d'une inconnue qui explique comment elle a été obligée de tuer et au nom de quoi.
Avec cette lecture, la vie d'Anne bascule. À son tour, elle n'a d'autres choix que de pénétrer dans le machiavélisme de ce jeu grandeur nature où ceux qu'elle aime sont en danger de mort, sauf si elle trouve la solution de l'énigme…

Voilà un roman qui se dévore. Il décrit des situations quotidiennes ce qui ajoute encore au climat d'angoisse et de danger qui alimente l'histoire. Très vite, on se dit que ce futur est déjà à notre porte. Et si tout cela était possible, que ferions-nous ? 

Judith Lossmann


Le maître des noms de Josef Ladik aux éditions First Thriller, 442 pages, 19,90 euros.

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